• 24 avril – Argentine : Notre Dame de Lujàn
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    © Shutterstock/dvande
    Au milieu d’un incendie en Colombie, une statue de Marie est retrouvée intacte

     

    Un récent incendie de forêt a détruit près de 200 hectares de végétation dans le nord de Santander, en Colombie. Parmi les dégâts causés par l'incendie, on a retrouvé une statue de Notre-Dame du Mont-Carmel complètement intacte.

    La statue a été trouvée dans le village de Fontibón, dans la municipalité de Pamplona, en Colombie. Les images sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Selon le média local Correo Expreso, ce sont des bénévoles chargés de gérer l'aide et les dons qui ont trouvé la statue.

    « Elle nous a fait forte impression. Nous nous rendions au village de Fontibón pour apporter de l'aide, et sur le bord de la route se trouvait la petite Vierge en parfait état au milieu de l'incendie. Je considère cela comme un miracle », a déclaré une personne.

    La mairie de Pamplona a diffusé une vidéo montrant le lieu de l'incendie et a constaté que le feu était passé le long de la route sans toucher la statue.

    Nous sommes « à côté de la grotte de la Vierge du Carmel qui est devenue célèbre parce qu'incroyablement - et je ne suis pas très enclin à ces spéculations - le feu est passé d'un côté de la route, comme vous pouvez le voir, vers les autres collines, et ne me demandez pas pourquoi, aucune partie de la grotte, même pas à l'arrière, ne présente de dégâts », a déclaré Klaus Faber Mogollón, le maire de Pamplona. « La foi déplace les montagnes. Nous poursuivons notre travail main dans la main avec le Tout-Puissant qui nourrit notre esprit et fortifie nos cœurs », a ajouté la mairie.

    Mogollón a appelé à une prise de conscience environnementale et a terminé la vidéo en se signant devant la statue de la Vierge. « J'espère que la foi que nous avons tous en notre Créateur servira au bien de la ville de Pamplona, au bien de nous tous et au bien de l'humanité », a-t-il conclu.

    Jusqu'à présent, cette catastrophe environnementale a touché huit départements colombiens. L’incendie a été déclaré catastrophe publique.

    Notre Dame du Mont Carmel, priez pour nous !

     

    Harumi Suzuki, 6 février 2024

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  • 23 avril – Brésil : Notre Dame de la Penha
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    Église Notre-Dame-du-Rocher, Rio de Janeiro. © CC BY-SA 4.0/Diego Baravelli
    Notre-Dame du Rocher à Rio de Janeiro, sanctuaire marial national

     

    Le sanctuaire Notre-Dame-du-Rocher de Rio de Janeiro (en portugais : Igreja da Penha) est une église située dans le quartier de Penha à Rio de Janeiro au Brésil, à laquelle l’Église catholique a donné le statut de sanctuaire national.

    L'histoire commence en 1635 lorsque le propriétaire d’une partie de la colline, le capitaine Balthazar, fait construire sur le rocher une chapelle  en remerciement envers Notre Dame qui l’a sauvé d’un accident qui aurait pu être mortel.

    En effet, le capitaine, voulant voir ses terres du haut du rocher, fut attaqué par un serpent et, demandant la protection de la Sainte Vierge, Marie envoya un lézard, ennemi des serpents, le sauvant ainsi. En remerciement, le capitaine Balthazar construisit la petite chapelle qui fut au fondement de l'église actuelle.

    En 1817, un couple très pieux vint au sanctuaire demander à Marie de leur donner un enfant, car ils étaient mariés depuis longtemps et n'avaient toujours pas d'enfants. La femme, Mme Maria Barbosa, promit de faire tailler, en remerciement, un escalier dans le granit dur de la falaise pour faciliter l'accès à l'église. L'année suivante, en 1818, un fils naquit pour ce couple et finalement l'escalier était prêt dès 1819. Il se compose de 382 marches taillées dans la pierre, plus que le nombre de jours dans l'année !

    La vue depuis l'église est splendide ; de là on peut voir entre autres le Christ Rédempteur, le Corcovado, la baie de Guanabara et aussi l'aéroport international de Rio-Galeão. Le 16 juin 2016, le pape François, en réponse aux demandes du cardinal archevêque de Rio de Janeiro, Mgr Orani João Tempesta, a élevé le sanctuaire marial archidiocésain de Nossa Senhora da Penha au titre de basilique mineure.

     

     


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  • 22 avril – Découverte du Traité de la Vraie Dévotion de saint Louis-Marie Grignion de Montfort en 1842 « dans un coffre », comme prophétisé
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    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. © Shutterstock/Jo Theera
    « Une œuvre d’une extraordinaire efficacité »

     

    Il y a 160 ans, était rendue publique une œuvre destinée à devenir un classique de la spiritualité mariale. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a composé le Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge au début des années 1700, mais le manuscrit est resté pratiquement inconnu pendant plus d’un siècle.

    Lorsque, finalement, presque par hasard, il fut découvert en 1842, et publié en 1843, il eut un succès immédiat, et se révéla être une œuvre d’une extraordinaire efficacité pour diffuser la "vraie dévotion" à la Très sainte Vierge.

    Dans ma jeunesse, j’ai été moi-même très aidé par la lecture de ce livre, dans lequel j’ai trouvé la réponse à mes perplexités dues à la peur que le culte de Marie, développé excessivement, finisse par compromettre la suprématie du culte dû au Christ.

    Sous la sage conduite de saint Louis-Marie, j’ai compris que, si l’on vit le mystère de Marie dans le Christ, un tel risque ne subsiste plus. La pensée mariologique du saint en effet s’enracine dans le Mystère trinitaire et dans la vérité de l’Incarnation du Verbe de Dieu.

     

    Pape saint Jean Paul II

    Extrait de sa Lettre aux religieux et religieuses des familles Montfortaines, 8 décembre 2003

     


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  • 21 avril – Saint Anselme, évêque de Canterbury, docteur de l’Église, † 1109
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    Giovanni Bellini, Vierge à l'Enfant, 1485-1487, Accademia Carrara, Bergame. © CC0/wikimedia
    La Mère de Dieu est notre Mère

     

    « Dieu est le Père des choses créées ; Marie est la Mère des choses recréées… Dieu est le Père de la Constitution de tout, Marie est la mère de la restitution de tout. Car Dieu a engendré celui par qui tout fut créé ; et Marie a enfanté celui par qui tout fut sauvé….O bienheureuse confiance ! O sûr refuge ! La Mère de Dieu est notre Mère. »

     

    Saint Anselme, docteur de l’Église (+1109)

     


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  • 20 avril – Pérou : Notre Dame des Sept Douleurs (1906)
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    Statue et cathédrale de Colomb, Parque Colon, Saint-Domingue. © Shutterstock/Aleksandr Rybalko
    Marie, l'Étoile polaire qui permit la découverte des Amériques

     

    Le 20 avril 1493, Christophe Colomb se présente devant les rois d'Espagne, Ferdinand et Isabelle, aux portes de Barcelone. Auréolé par le succès de son expédition, le navigateur génois se met humblement à genoux devant eux et les rois, dans un geste sublime, tombent également à genoux. Tous les trois entonnent alors un Te Deum d'actions de grâces, remerciant Dieu pour le succès de l'expédition.

    La Sainte Vierge était l’étoile polaire, a-t-on dit, de ces explorateurs et missionnaires.

    Le 20 avril 1940, à Gênes, le Pape Pie XII pouvait à juste titre adresser ces paroles éloquentes pour l’anniversaire de cette rencontre :
     

    « Génois, saluez en Christophe Colomb, non seulement le hardi navigateur qui a vaincu l’opposition de certains savants aussi bien que les fureurs de l’océan, mais qui fut aussi de plus un grand dévot de la Sainte Vierge. Il mit son expédition sous la protection de Marie et donna le nom de Santa Maria à sa caravelle. Il monte sur son navire ; il dit adieu à l’Europe étonnée et sceptique ; il s’aventure sur les flots redoutables et parvenu au terme de son voyage, il s’agenouille devant Jésus qui calme les tempêtes et devant Marie, l’étoile de la mer ».

     

    Encyclopédie Maria

    tome IV – Beauchesne 1956 – p.26

     


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  • 19 avril – Italie : Notre Dame de la Campagne ou Notre Dame de la Paix (Véronne, 1559) : cette basilique a été édifiée en mémoire des traités de paix du Cateau-Cambrésis, signés les 2 et 3 avril 1559. Ils mirent un terme à la onzième guerre d'Italie, entr
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    © Shutterstock/Billion Photos
    « Ce n’est pas Ménélick qui m’a libéré, mais Notre Dame Marie »

     

    Selon la tradition populaire éthiopienne, l’empire du Négus (roi d’Abyssinie, du Royaume d'Aksoum) aurait été offert par le Christ à sa Mère comme la dîme de l’univers. Et chaque Abyssin se sent particulièrement enfant de Marie.

    Ainsi, quelques temps après le désastre d’Adoua qu’il avait infligé aux Italiens en 1896, le négus Ménélick, roi d’Éthiopie, reçut d’Italie cette lettre : « Je suis une pauvre mère italienne dont vous retenez le fils prisonnier. O grand Empereur, ayez pitié d’une malheureuse femme et rendez-lui son enfant. Je vous le demande au nom de la Madone ! »

    A peine eut-il achevé la lecture, que Ménélick fit venir le soldat en question et lui dit : « Je te rends ta liberté. Mais tu diras bien à ta mère : ce n’est pas Ménélick qui m’a libéré, mais Notre Dame Marie. C’est que, vois-tu, Marie est vraiment ma mère, et quand ma mère a dit oui, je ne puis plus dire non. Va, et que Notre Dame te protège ! »

     

    Encyclopédie Maria tome V

    Beauchesne 1956 – p.36

     


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  • 18 avril – Italie : Notre Dame de la Santé (1428) – Béatification de sœur Faustine Kowalska (1993), canonisée le 30 avril 2000
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    © Shutterstock/Immaculate
    Marie lui déclara : « tu dois parler au monde de Sa miséricorde »

     

    Sœur Faustine Kowalska (1) rapporte dans son Journal une vingtaine d'apparitions de la Vierge, en plus d'une trentaine de visions du Christ, d'anges et de défunts.

    Ainsi le 25 mars 1936 :

    « Soudain je vis la Mère de Dieu qui me dit : "J'ai donné au monde le Sauveur. Et toi, tu dois parler au monde de Sa miséricorde et préparer le monde à la seconde venue de Celui qui viendra, non comme Sauveur Miséricordieux, mais comme Juste Juge (...). N'aie peur de rien, sois fidèle jusqu'à la fin." » (Journal, 295).

    Ou quelques mois plus tard :

    « Je la vis si belle que les mots me manquent pour décrire cette beauté, même en partie. Elle était toute blanche, ceinte d'une écharpe bleue, le manteau bleu aussi, une couronne sur la tête. De toute sa personne rayonnait une lumière inconcevable.

    "Je suis la Reine du Ciel et de la Terre, mais surtout votre Mère."

    Elle me serra contre son Cœur et dit : "J'ai compassion de toi". » (Journal, 295).

     

    Extraits par F. Breynaert

    Encyclopédie Mariale

    Sœur Faustine Kowalska, Polonaise, a été canonisée par le pape saint Jean Paul II le 30 avril 2000.

     


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  • 17 avril – Italie : Notre Dame des Miracles (1555)
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    © Shutterstock/RRoman Zaiets
    « La Vierge soit avec vous et vous guérirez »

     

    Je souffre d'une maladie rénale depuis 40 ans. J'ai fait des radiographies et j'ai pris beaucoup de médicaments durant toutes ces années. Je suis allé chez plusieurs docteurs mais j’avais toujours des calculs rénaux sans raison et j'ai fait plus d'une opération pour leur extraction.

    J'aime bien l'église El-Ezbaweya (1), je viens souvent la visiter et je prie beaucoup devant l'icône miraculeuse de la Vierge en lui demandant de me guérir de ces douleurs et de cette souffrance.

    Il y a une semaine, à peu près, j'ai senti des douleurs aux reins insupportables, alors je suis allé visiter Marie à son l'église d'El-Esbaweya, j'ai prié devant son icône et j'ai raconté au moine responsable du monastère mes problèmes. Il a alors prié pour moi et m'a enduit de l'huile bénie en disant « La Vierge soit avec vous et vous guérirez »

    Et de fait, après deux jours, les calculs rénaux sont descendus sans une opération ! J'ai remercié Dieu et la Vierge Marie qui m’a pris en pitié. La bénédiction de son intercession soit avec chacun de nous, Amen.

     

    Témoignage de Louis Habib, 65 ans. Le Caire, avril 2005.

    https://www.st-mary-alsourian.com/

     


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  • 15 avril – Ukraine : Notre Dame de Kiev
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    © Shutterstock/Doidam10
    Depuis trois ans, elle priait tous les jours le « Je vous salue Marie »

     

    Début janvier 2024, une Américaine s'est connectée à X (anciennement Twitter) pour partager son histoire de conversion. Elle explique que pendant ses études universitaires en 1993, son petit ami italien lui a appris le « Je vous salue Marie ». Elle a noté la prière dans son carnet et l'a récitée tous les jours en italien.

    Trois ans plus tard, elle s'est convertie au catholicisme. « À l'époque, il ne m'est jamais venu à l'esprit que ces actions étaient liées », a-t-elle déclaré.

    « Aujourd'hui, j'en suis certaine. Hier, j'ai retrouvé l'un de mes vieux carnets de l'université. Le 8 juillet 1993, j'ai écrit à la main le Je vous salue Marie en italien. Je l'avais appris ce jour-là grâce à mon petit ami italien de l'université. Je le disais tous les jours. Trois ans plus tard, pendant mes études de médecine, je me suis convertie au catholicisme ».

     

    Rae (@FiatLuxGenesis) 21 janvier 2024

    www.churchpop.com

     


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  • 14 avril - Italie : Notre Dame des Lacs (1652)
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    Domenico Ghirlandaio, La Visitation, 1491, Paris, musée du Louvre. © CC0/wikimedia
    « Marie est grande parce qu’elle veut rendre Dieu grand »

     

    Parmi les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté. Dans l’Évangile de Luc, nous la trouvons engagée dans un service de charité envers sa cousine Élisabeth, auprès de laquelle elle demeure «environ trois mois » pour l’assister dans la phase finale de sa grossesse. « Magnificat anima mea Dominum», dit-elle à l’occasion de cette visite – « Mon âme exalte le Seigneur » – (Lc 1, 46).


    Elle exprime ainsi tout le programme de sa vie: ne pas se mettre elle-même au centre, mais faire place à Dieu, rencontré tant dans la prière que dans le service du prochain – alors seulement le monde devient bon.

    Marie est grande précisément parce qu’elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle veut rendre Dieu grand. Elle est humble: elle ne veut être rien d’autre que la servante du Seigneur (cf. Lc 1, 38. 48). Elle sait qu’elle contribue au salut du monde, non pas en accomplissant son œuvre, mais seulement en se mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu.

    Elle est une femme d’espérance: uniquement parce qu’elle croit aux promesses de Dieu et qu’elle attend le salut d’Israël; l’ange peut venir chez elle et l’appeler au service décisif de ces promesses. C’est une femme de foi : « Heureuse celle qui a cru », lui dit Élisabeth (Lc 1, 45).

     

    Benoît XVI

    « Deus caritas est » n°41

     


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