• « Je n'avais jamais rien demandé directement à la Vierge »

    5 mai – Égypte : Reconnaissance par Kyrillos VI, patriarche copte, des apparitions de Zeitoun au Caire (1968)
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    © Unsplash/Danny Howe
    « Je n'avais jamais rien demandé directement à la Vierge »

     

    À l'âge de 14 ans, Irasema Angel, jeune américaine de Californie, adopte un style de vie rebelle, marqué par le féminisme, l'hédonisme et l'autosuffisance. Cette superficialité l'a conduite à s'éloigner de tous, y compris de sa famille, mais surtout de Dieu et des sacrements.

    « Je pensais que j'étais maîtresse de ma vie et que je n'avais de comptes à rendre à personne », dit-elle.

    Les années passent ainsi : entre bars et boîtes de nuit, du jeudi au dimanche sans discontinuer. Bientôt, les fêtes deviennent l'occasion de se droguer et de s'adonner à la luxure. « Personne ne m'a éduquée et il était très facile de ne pas me contrôler. Cela m'a rendue esclave de mes passions », dit-elle. « Dans mon cas, je ne savais pas faire la différence entre l'amour et la luxure. Je n'avais ni honte ni pudeur. »

    Cette façon de vivre imprégnait de frivolité tous les aspects de sa vie, mais cela a radicalement changé lorsque la Vierge Marie est intervenue dans sa vie !

    Durant un long processus personnel au cours duquel Irasema a renoncé à sa vie passée et s'est formée à la foi, elle a commencé à assister à la messe dans une paroisse de San Diego (États-Unis). Là, elle « s'efforce d'accomplir la volonté de Dieu », mais il lui est encore difficile de surmonter certaines situations qui sont enracinées en elle depuis longtemps.

    Au moment où sa foi commence à vaciller, une amie l'invite à participer à une danse traditionnelle en l'honneur de Notre Dame de Guadalupe. À chaque réunion, le groupe de danse prie le rosaire avant et après chaque répétition pour se préparer au pèlerinage du 12 décembre, jour de la fête de Notre-Dame de Guadalupe.

    Ce jour-là, Irasema fait partie des pèlerins qui vénèrent la Vierge. Elle raconte que pendant le voyage, elle n'a rien ressenti de particulier, mais que lorsqu'elle est entrée dans l'église à la fin de la procession, elle a été submergée de larmes, ce qu'elle ne parvient toujours pas à expliquer. « Je ne savais pas ce qui se passait. Je n'avais jamais rien demandé directement à la Vierge, mais je demandais chaque jour à Dieu ma conversion. C'est alors que la Vierge est venue me délivrer des griffes de Satan », raconte-t-elle. « C'est ainsi que Marie est entrée dans ma vie et que j'ai rompu avec le péché mortel », dit-elle, ajoutant « j'ai commencé à guérir mes blessures. Dieu m'a donné une nouvelle chance. »

     

    Andrés Henríquez, 23 février 2024

    Adapté de www.catholicnewsagency.com

     

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