• L'évidence, c'est que Marie m'a pris par la main

    24 janvier – Espagne, Tolède : Notre-Dame de la Prière – Saint François de Sales (+ 1622)
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    L'évidence, c'est que Marie m'a pris par la main

     

    Janvier 2012 : l'ambulance fonce vers Annecy. Bien calé dans mon brancard-coquille, je m'économise au maximum. La dame médecin du SAMU qui m'a récupéré quelques heures plus tôt, hurlant de douleur sur le bord de la route, est au téléphone à côté de moi. Je me souviens des 3 piqûres de morphine dans l'ambulance des pompiers, plus vaguement de mon passage dans le tunnel du scanner à l'hôpital de Thônon. Déjà je ne souffrais plus. Maintenant je l'entends qui précise : « Rupture d'anévrisme de l'aorte abdominale… » M… ! Je vais mourir ! Rupture d'anévrisme, je sais ce que ça signifie... ça y est c'est mon tour, la peur m’envahit dans une angoisse terrible ; j'ai l'impression de tomber dans un trou.

    D'abord, la révolte : ce n'est pas juste, pas maintenant... Puis la résignation : après tout, j'aurais eu de la chance, dans ma vie. Bon, je vais prier, ça va me calmer un peu. Je me souviens d'un coup : 30 ans plus tôt, le curé de chez nous, devant le corps de ma mère, a récité le « Je vous salue Marie ». Et là seulement, j'ai compris que cette prière, que je récitais comme un perroquet, était celle du dernier moment : « Priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. » Et l'heure de ma mort, c'est maintenant. Alors, je me mets à prier : « Je vous salue, Marie… »

    On arrive, le plafond des couloirs de l'hôpital défile à toute vitesse... des blouses bleues tout autour de moi. Après 4 jours dans le coma, mes 2 enfants et mon épouse sont auprès de moi quand j'ouvre les yeux... Le chirurgien dira un mois plus tard : « C'était limite, limite ! » Mais moi, je sais : l'évidence, c'est que Marie m'a pris par la main et protégé. Je l'ai compris immédiatement. Remonter la pente fut difficile et douloureux mais j'avais déjà mon idée : remercier Marie en me faisant hospitalier à Lourdes !

    Un an après avoir recouvré des forces, je suis devenu hospitalier plusieurs années de suite ! J’ai rencontré là des gens merveilleux qui m'ont fait retrouver le chemin de l’Église que j'avais perdu de vue ! Cette conversion a changé ma vie. Deo gratias ! Merci, Vierge Marie !

     

     

    G. R. Périgueux, témoignage reçu en novembre 2022 par l’Association Marie de Nazareth

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     

    « Marie ne faisait jamais peurNe réduisons pas le mystère de la Sainte Vierge Marie »

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