• L'étrangère ne pouvait être que la Vierge Marie

    8 mars – Italie : Notre-Dame des Grâces (1487) - Saint Jean de Dieu
    Illustration
    © La Petite bergère de William Bouguereau. Domaine public.
    L'étrangère ne pouvait être que la Vierge Marie

     

    En 1638 l’armée espagnole assiège Fontarrabie, occupée à ce moment-là par les Français, sur la frontière entre les deux pays (actuel Pays basque espagnol). Les assiégeants, dans leur oisiveté, se livrent au pillage et à l'inconduite. Un jour, l’officier espagnol Juan Ciudad met à la raison son capitaine en train de brutaliser une jeune fille. Cet acte de courage lui vaudra dans la suite bien des ennuis.

    Le capitaine, pour se venger, le charge des corvées les plus humiliantes et les plus périlleuses. Un matin, Juan est envoyé en mission de reconnaissance sur un cheval capturé, sans selle et sans bride... Il chevauche près de la frontière française lorsque, tout à coup, à un signal de trompette, le cheval prend un galop furieux, se cabre et jette son cavalier contre un rocher. Juan, tout meurtri, est incapable de se relever ; une souffrance indicible le torture. C'en est fait de lui. Il va tomber entre les mains des Français qui ne l'épargneront pas...

    Dans sa détresse, il prie celle auprès de qui, depuis son enfance, il a toujours demandé aide et consolation, la bonne Vierge Marie : « C'est vous seule qui pouvez me sauver, Reine du Ciel, ne me laissez pas tomber entre les mains de l'ennemi. » Puis il s'évanouit. Lorsqu'il revient à lui, il voit à ses côtés une jeune fille qui lui parle avec compassion. Vêtue en bergère, un bâton à la main, elle se penche sur lui et lui tend une cruche. Juan avale avec avidité le frais breuvage.

    L'étrangère lui donne la main qu’il prend en hésitant. Il se relève en chancelant et peut se tenir debout. Appuyé sur la jeune fille, il fait quelques pas, titubant comme un homme ivre. Puis, il sent une force merveilleuse qui triomphe de sa faiblesse. La bergère le conduit un bout de chemin, puis le laisse seul. Juan est persuadé que l'étrangère ne pouvait être que la Vierge Marie ou un ange envoyé par elle.

     

    Le mendiant de Grenade, par G. Hunermann

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

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