• Marie raconte la naissance de Jésus (II)

    25 décembre – Nativité de Jésus
    Illustration
    © Domaine public. La nativité de Jean Hey.
    Marie raconte la naissance de Jésus (II)

     

    Dans cet extrait du livre de Luisa Piccarreta(1), la Vierge Marie évoque le moment de la naissance de Jésus :

    « Ensuite, je l’emmaillotai dans des langes pauvres, mais propres, et le déposai dans la crèche. C’était sa volonté et je ne pouvais rien faire d’autre que d’obéir. Cependant, avant cela, je le partageai avec mon cher saint Joseph en le plaçant dans ses bras. Oh ! Comme il exulta ! Il le pressa sur son Cœur et le charmant petit bébé versa des torrents de grâces dans son âme.

    Puis, après que Joseph et moi eussions aménagé un peu de foin dans la mangeoire, je détachai Jésus de mes bras maternels pour l’y coucher. Charmée par la beauté du divin Enfant, je restais à genoux près de lui presque tout le temps, déployant les mers d’amour que la Divine Volonté avait formées en moi pour l’aimer, l’adorer et le remercier.

    Et que faisait le céleste bébé dans la mangeoire ? Un acte continuel de la volonté de notre Père Céleste, cette volonté qui était aussi la sienne. Il soupirait et pleurait, appelant ainsi toutes les créatures en leur disant par ses larmes d’amour : “Venez tous, mes enfants. Par amour pour vous, je suis né dans la souffrance et dans les pleurs. Venez tous pour connaître les excès de mon amour. Donnez-moi un refuge dans vos Cœurs.”

    Et c’était un va-et-vient continuel des bergers qui venaient le visiter. À chacun, il donnait un doux regard et un sourire d’amour, souvent accompagnés de ses larmes.

    Tu dois savoir que toute ma joie était d’avoir mon cher Fils Jésus sur mes genoux. Mais la divine volonté me fit comprendre que je devais le laisser dans la mangeoire à la disposition de tout le monde, afin que ceux qui le voulaient puissent le prendre dans leurs bras, le caresser et l’embrasser comme s’il était leur propre enfant.

    Il était le petit Roi de chacun et, par conséquent, ils avaient le droit de lui faire une douce promesse d’amour. Quant à moi, pour accomplir la volonté suprême, je me privais de mes innocentes joies de Mère, commençant ainsi, dans le travail et le sacrifice, mon rôle de donner Jésus à tous. »

     

    Luisa Piccarreta, mystique italienne (1865-1947)

    Extrait de son livre La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté

    (1) Ce livre a été écrit en 1932 par Luisa Piccarreta, la Petite Fille de la Divine Volonté, par obéissance à son confesseur Don Benedetto Calvi.

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     

    « On ne peut pas comprendre Jésus sans sa MèreLors de l’ensevelissement d’Étienne, la Vierge Marie était là (I) »

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