• 18 juillet – Canada : Consécration du Canada à la Sainte Famille (1666)
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    iStock/Getty Images Plus/NAP74.
    Marie, puis Jésus, apparaissent à une musulmane

     

    Nahed Mahmoud Metwalli est issue d’une famille musulmane influente, farouchement hostile au christianisme et aux chrétiens. Directrice adjointe du principal établissement d’enseignement pour jeunes filles du Caire (4 000 élèves), dans le quartier de Zeitoun — non loin de la basilique édifiée après les apparitions mariales de 1968-69 — elle fait elle-même preuve d’une attitude particulièrement hostile et rigide à l’égard des jeunes chrétiennes – élèves et quelques membres du personnel — de son lycée. 

    « Je croyais de mon devoir d’agir ainsi », confie-t-elle plus tard dans ses divers témoignages. Mais c’était sans compter sur le pouvoir aimant de ces chrétiennes, dont une en particulier, sa nouvelle secrétaire, qui avait réussi à nouer certains liens de sympathie avec elle. C’est d’ailleurs en sa présence, alors qu’elle ironise sur l’image de Marie que celle-ci porte en médaille, que Nahed voit apparaître devant elle la sainte Vierge, vêtue et voilée de bleu. Vision suivie, un autre jour, durant une nuit de doutes et d’insomnie, de celle du Christ lui-même qui dit à Nahed : « Sois en paix, tu auras une mission qui te sera révélée en temps voulu. »

    Tout cela, sans avoir jamais lu l’Évangile ni même savoir qui était cet homme qui s’adressait à elle et qui ressemblait fort au Christ tel qu’il est décrit dans un passage de l’Apocalypse de saint Jean (4, 4). « Celui que tous ces vieillards attendaient est arrivé enfin et s’est dirigé vers le Trône, tandis que tous lui manifestaient un extraordinaire respect », a rapporté Nahed qui raconte alors avoir senti le besoin absolu de suivre Celui qui se dirigeait vers le Trône. Désormais assis sur le Trône, cet « homme » lui demande par trois fois : « Alors, Nahed, c’est fini ? C’est bien fini ? Tu es sûre ? » Un peu comme I’avait été demandé à Paul : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Et Nahed, bouleversée, lui répond les trois fois : « Oui c’est bien fini ! »

    Elle saura quelques jours plus tard que cet « homme » qu’elle n’avait jamais vu était le Christ, en le reconnaissant sur une photo du Saint Suaire de Turin : « C’est lui mais en beaucoup plus beau », dit-elle en voyant le portrait.

    Sa conversion au christianisme est désormais enclenchée, scellée par son baptême, en 1988. Depuis, l’ancienne persécutrice est devenue objet de persécutions dans son pays. Elle a échappé  à plusieurs tentatives d’enlèvements et a fini par se réfugier en Europe sous un faux nom et se consacrer à l’évangélisation.

     

    Adapté de : Aleteia

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 17 juillet – Fête de l’humilité de Marie
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    Unsplash/British Libray. Jean Bourdichon, L'Annonciation (détail), 16e siècle, British Library.
    Marie a toujours été là ; Marie sera toujours là

     

    Au fil des ans, j'ai souvent écrit sur le réconfort que m'a apporté la Vierge Marie. Bien que Jésus soit l'amour même, sa promesse de revenir en tant que juge m'effrayait lorsque j'étais enfant. L'amour du Christ était-il inconditionnel ? Aujourd'hui, je crois que oui. À l'époque, j'avais souvent l'impression qu'il était très conditionnel.

    Dans cette chronique, j'aimerais reprendre certains thèmes que j'ai abordés dans une réflexion publiée en 2014 dans Catholic Review sur l'amour inconditionnel de Marie.

    La célèbre ligne de la célèbre prière du « Souvenez-vous » contient cette merveilleuse référence à l'amour de Marie : « Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un qui s'est réfugié sous votre protection ou qui a eu recours à votre intercession, soit resté sans secours. » Marie serait toujours là. Marie a toujours été là.

    Ayant grandi dans un foyer sans père, je pense que j'associais l'amour maternel de Marie à l'amour de ma propre mère. Sans doute ai-je projeté le fait que, puisque mon père avait quitté la famille, peut-être que Dieu le Père lui aussi m'abandonnerait. Marie a donc toujours été une personne sûre, un refuge pour moi.

    J'ai écrit une méditation dans laquelle j'imagine Jésus s'adressant à nous juste après la crucifixion, au moment où son  corps est  placé dans le tombeau. Dans cette méditation, Jésus nous assure que vous et moi avons suffisamment de prix à ses yeux  pour qu’il ait vécu et soit mort pour nous . Dans nos heures les plus sombres, souvenons-nous que nous avons valu la peine que Dieu vive et meure pour nous.

    Plus loin dans la méditation, j'imagine Jésus parlant de Marie : « Si tu as l'impression que personne ne t'aime ou ne se soucie de toi, souviens-toi que ma mère est maintenant ta mère. Lorsque vous rendrez votre dernier souffle, elle vous prendra dans ses bras et vous conduira dans les miens. »

     

    Père Joseph Breighner, 4 mai 2023 (Etats-Unis)

    catholicreview.org

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 11 juillet – Saint Benoît de Nursie, abbé † 547 (Fondateur de l’Ordre Benedictin) – France : Dédicace de Notre-Dame du Puy, Reine de la France
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    Unsplash/Maria Oswalt
    Au Puy-en-Velay, dès le IIIe siècle Marie vient visiter la France

     

    Selon le chanoine Fayard, historien du Velay (sud-ouest de la France), c'est un 11 juillet, qu'au IIIe siècle, la Vierge apparaît à une veuve atteinte d’une forte fièvre, sur le dolmen appelé « la pierre des fièvres ». La Mère de Dieu demande à la femme d’aller sur le Mont Anis, baptisé aussi rocher Corneille, et de s’allonger sur une dalle mégalithique. La veuve s’en relève guérie. La Vierge lui confie son souhait de voir s’ériger une église sur le mont Anis, qui devint ainsi un des plus anciens sanctuaires dédiés à la Mère de Dieu.

    Après une deuxième intervention miraculeuse de la Vierge Marie, Saint Vosy, septième successeur de Saint Georges, l'évangélisateur du Velay, fit construire la première église à la fin du Ve siècle, après avoir demandé conseil au Pape qui l'encourage. Scutaire, jeune sénateur romain, sera l'architecte de ce sanctuaire qui est rapidement très fréquenté, comme l'indique en 591 un texte de Saint Grégoire de Tours, par de pieux pèlerins auxquels se joindront plus tard Charlemagne puis de nombreux rois de France, qui viendront se confier à la célèbre Vierge noire.

    En 1051, dans une bulle adressée à Pierre de Mercœur, le Pape Saint Léon IX souligne la renommée du pèlerinage : « Dans ce sanctuaire du Mont Anis plus que dans tout autre, la Bienheureuse Vierge Marie a reçu un culte éminemment spécial et filial d'honneur, de vénération et d'amour de la plupart des fidèles de toute la Gaule. »

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 9 juillet – Argentine : Notre Dame d’Itati – Colombie : Notre Dame de Chiquinquira
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    Unsplash/Scott Broome
    Quand un père juif chante l’Ave Maria (I)

     

    C'était en 1981. Notre « Eau-Vive » du Pérou avait à peine cinq mois et une famille venait fêter les quarante ans de mariage des parents. Tout semblait être à la joie mais le papa était en fait atteint d'un cancer à la gorge. Cette nouvelle nous fit redoubler de délicatesse et d'amour envers toute la famille. Et au dessert, à la surprise de tous, deux belles colombes en glace et une image de la Sainte Vierge, ont été déposées entre papa et maman.

    Et tandis que toute la salle applaudissait avec force, des larmes perlaient aux yeux de plusieurs d'entre eux. Puis, ce fut le chant des Ave Maria. En recevant les feuilles pour la prière du soir, le fils aîné avec timidité nous disait : « Nous sommes juifs ». Mais à la Travailleuse missionnaire qui les invitait à chanter Marie "une Fille d'Israël", tous répondaient aussitôt, en acceptant de s'unir à notre prière. Et leur émotion était grande d'entendre annoncer au micro que l'on priait spécialement pour eux, ce soir.

    Le lendemain vers les dix heures du matin, le fils aîné arriva avec un bouquet de lys blancs : « Voici des fleurs pour la Vierge Marie. C'est pour la remercier. Mes parents étaient si contents de leur soirée que ce matin, au petit déjeuner, on ne parlait que de l'Eau-Vive. Mon père qui est Juif, mais en réalité athée, m'a dit hier soir sur le chemin du retour : "Si j'avais pu, j'aurais chanté avec elles." »

     

    Récit des « Travailleuses missionnaires » (T.M.) qui animent les Restaurants "L’Eau-Vive" 

    Rapporté par le Recueil marial 1986 du Frère Albert Pfleger, mariste

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 8 juillet – Russie : Notre-Dame de Kazan
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    CC BY-SA 3.0/Fayhoo. Intérieur du sanctuaire de She Shan Shanghai.
    Des sanctuaires marials ont rouvert en Chine

     

    En 1949, lorsque la République populaire de Chine est proclamée à Pékin, les catholiques sont plus de trois millions, sur une population totale de quelque 550 millions d’habitants. Ils sont donc une infime minorité, mais ils sont nombreux dans certaines provinces et parfois majoritaires dans certains villages. L’Église catholique y est organisée en 112 diocèses (29 évêques sont Chinois, 83 sont des missionnaires originaires d’Europe ou d’Amérique du Nord). Elle compte 5 780 prêtres (chinois ou étrangers), 7 463 religieuses (chinoises ou étrangères) et un millier de religieux.

    En Chine, l’Église a aussi une influence sociale qui dépasse très largement la seule communauté catholique. Elle dirige trois universités, 2 200 écoles et collèges, plus de 1 000 hôpitaux et dispensaires et quelque 270 orphelinats.

    Une nouvelle particulièrement réjouissante : au mois de mai de l’année 2023, les catholiques de Chine ont rouvert des sanctuaires marials après trois années de fermeture officiellement liée à la pandémie de Covid 19 !

    Plusieurs diocèses de Chine, notamment ceux de Pékin et de Shanghai, avaient mis à la disposition de leurs fidèles des programmes pour participer à différentes messes et autres temps de prière. Deux sanctuaires marials s’étaient préparés pour accueillir les pèlerins chinois : le sanctuaire marial de Housangyu, à la périphérie de Pékin, et le sanctuaire de She Shan, à Shanghai. Ce dernier attire des fidèles depuis le XIXe siècle : il est consacré à Marie Auxiliatrice, vénérée le 24 mai.

    Malgré ces réouvertures et une tendance à la baisse des persécutions, ces dernières demeurent encore en Chine : le but recherché est de contraindre les fidèles à rejoindre les églises patriotiques(1), encore sous contrôle du Parti communiste chinois.

     

    Prions :
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    Amen.

     


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  • 6 juillet – Japon, Akita : Lacrymations et messages à sœur Agnès Sasagawa Katsuko de 1973 à 1981 (reconnus par Mgr Ito en 1984)
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    CC BY 2.0/Bosnia and Herzegovina Apr-26-2012 171. Croix au sommet de la colline de Križevac, Medjugorje.
    Quand Marie vient nous visiter, ne la décevons pas

     

    En Bosnie-Herzegovine, dans les Balkans, se trouve le sanctuaire marial de Medjugorje(1). Que dire de ce lieu saint qui n’ait pas encore été dit ? Si ce n’est que, à l’image de tout musulman qui doit au moins une fois dans sa vie aller en pèlerinage à La Mecque, tout catholique devrait se rendre en pèlerinage à Medjugorje au moins une fois durant son existence. Le jeu en vaut la chandelle, je vous assure ! Stoppez les préjugés et allez vous faire votre propre opinion.

    Il n’y a pas d’illuminés là-bas, il n’y a que des gens vrais, en quête d’amour et de paix intérieure, à travers une abondance de grâces et de témoignages forts. La seule chose à faire est de se laisser porter et de s’abandonner à Marie. C’est un cœur à cœur permanent. Vous n’avez rien à perdre et je puis vous promettre que vous ne serez pas déçus !

    N’ayez pas peur ! Peur de se sentir appelé à devenir prêtre ou religieuse ! Et alors ? Dieu veut notre bonheur à tous et si notre vrai bonheur passe par ce chemin, n’en est-ce pas plus magnifique ? Mais que certains se rassurent, même si nous sommes tous appelés à la sainteté, celle-ci ne passe pas obligatoirement par la vie sacerdotale, loin s’en faut ! Le mariage aussi est une vocation. Comme le disait si bien le père Francesco, notre accompagnateur de la communauté Saint-Jean : « Mon but est de faire de vous des Saints, Dieu fera le reste ! » Pour ma part, J’ai fait la démarche d’y aller et je me suis senti beaucoup mieux après, même si je ne suis pas devenu prêtre à mon retour en France.

    Nous avons la chance de vivre sur la Terre une époque où la Vierge apparaît encore. Mais jusqu’à quand ? Nous ne pouvons pas passer à côté de cette grâce accordée - j’ose dire gratuitement - par Jésus au monde. La Vierge Marie vient pour nous, elle nous a donné rendez-vous, alors la moindre des choses est de ne pas la décevoir et de saisir sa main tendue.

     

    Emeric.

    Adapté de : www.clubmedj.com

    (1) Medjugorje est un lieu de pèlerinage catholique depuis que la Vierge Marie a commencé à y apparaître à plusieurs voyants en 1981, sur la "colline des apparitions". Aujourd’hui encore, certains des voyants continuent à avoir la visite de Marie à certaines dates de l’année.

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     


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  • 14 juin – Lituanie : Apparitions à Françoise-Romaine Macuys à Skiemoniai (1962, culte encouragé par Mgr Preikas)
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    Un chapelet récité maladroitement obtient la grâce demandée

     

    En avril 2013, la conversion au catholicisme de Fernando Casanova, pasteur pentecôtiste portoricain, avait défrayé la chronique latino américaine. Depuis, il s’est fait le zélé défenseur de l’Église avec sa stupéfiante maîtrise de la Bible et son style oratoire latin, passionné et chaleureux.

    Il raconte lui-même son lent et douloureux processus de conversion au catholicisme : pas moins de cinq ans lui auront été nécessaires, après bien des années de service au sein de son église protestante.

    Ce processus a débuté par sa recherche biblique d’une Église unique et unie fondée par Jésus-Christ. Il était désorienté par la prolifération continue d’Églises et de groupes protestants. Mais son zèle dans cette quête visait un seul et clair objectif : « Ne pas être catholique. » Sauf que le coup de grâce de sa conversion a précisément été sa découverte de l’Eucharistie catholique.

    En prenant la décision de se convertir, il en informe sa femme qui, protestante convaincue, préféra la séparation du couple. Fernando passe alors plusieurs mois sans vivre avec sa femme et ses trois enfants, crucifié par ce mystère : pourquoi Dieu permet-il une telle souffrance alors que, après tout, il suit maintenant le droit chemin ?

    Il raconte avec beaucoup d’émotion comment il est un jour entré dans une chapelle pour chercher la force de Dieu au milieu de son malheur. Il aperçoit sur un banc de l’église un chapelet. Il comprend que Dieu lui demande de le réciter. Pour le jeune homme récemment converti, prier le chapelet reste difficile. Mais en regardant Marie, il lui dit qu’il est prêt à le faire et lui adresse deux demandes : qu’il puisse se réconcilier avec sa femme et que celle-ci ainsi que leurs enfants puissent entrer en pleine communion avec l’Église de son Fils.

    L’ancien pasteur raconte alors : « J’ai prié le chapelet maladroitement et sans foi, demandant pardon à Dieu tous les dix Je vous salue Marie au cas où ma façon de prier ne lui plaise pas. » Le jour même, Fernando Casanova a pu voir sa famille et se réconcilier avec sa femme !

    Un an jour pour jour après ce « rosaire mal récité », à la cathédrale de Porto Rico la capitale, Fernando Casanova, son épouse et ses enfants ont été officiellement reçus dans l’Église catholique.

     

    Adapté de : Aleteia

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    Amen.

     


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  • 10 juin – Italie : Notre -Dame de Saint-Luc (1857)
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    « Alors que je ne priais jamais le chapelet… »

     

    Au sanctuaire marial de Schoenstatt Mont Sion Gikungu, au Burundi, des pèlerins venus de différents coins de la capitale Bujumbura ou des diocèses limitrophes ou même lointains accourent et remplissent le petit sanctuaire de la Mère Trois fois Admirable. Beaucoup de grâces et bénédictions, voire même des guérisons s’obtiennent dans ce sanctuaire. Le présent témoignage nous a été donné par Madame Lyse Frances Gakima. C’est un témoignage de guérison, grâce à la confiance en la Vierge Marie. Elle nous raconte ceci :

    « Je vais témoigner de la façon dont la Vierge Marie a obtenu ma guérison d’une maladie chronique qui me laissait complètement affaiblie depuis mon plus jeune âge : une sorte de rhume qui ne cessait jamais ! Lorsque j’étais en crise, j’avais de forts maux de tête et je me mouchais toutes les trois minutes et j’étais tellement faible que je ne pouvais pas aller à l’école. J’avais essayé tous les médicaments que les docteurs me prescrivaient, mais sans aucun effet. Cela m’empêchait d’évoluer tant dans la vie sociale que scolaire. Je passais presque toutes les semaines dans mon lit. Aucun médecin n’avait pu trouver de remède à ma maladie !

    Un jour, une amie me dit que la seule chance pour moi était d’avoir recours à la Vierge Marie au sanctuaire marial de Schoenstatt Mont Sion Gikungu. Je me demandais comment j’allais interpeller la Vierge Marie alors que je ne priais jamais le chapelet. Petit à petit, j’appris à le prier et je commençais à fréquenter souvent le sanctuaire, demandant à la Vierge Marie d’intercéder pour moi. Pendant les deux premiers mois de ma récitation du chapelet, le rhume s’est espacé et au bout de trois mois de cette prière, le rhume a disparu jusqu’à aujourd’hui ! Je suis complètement guérie.

    Je tiens donc à remercier, du fond de mon cœur la Vierge Marie et surtout son Fils Jésus-Christ pour m’avoir donné la joie et le bonheur d’être aujourd’hui en bonne santé, et comme on dit en Kirundi : “Uwushimye aba yongeje” (littéralement, qui dit “merci”, demande davantage). »

    Signalons que dès lors, Lyse Frances est devenue enfant chérie de Marie. C’est rare qu’une journée passe sans qu’elle ne vienne dire bonjour à la Mère de Dieu qui lui a valu la guérison de ce rhume méchant.

     

    Témoignage recueilli par Diomède Mujojoma, écrivain

    https://sanctuairemontsiongikungublog.wordpress.com/

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     


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  • 5 juin – Italie : Notre-Dame de l'Aide (ou Notre-Dame Auxiliatrice) (1611)
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    Un miracle de Don Bosco et Notre Dame Auxiliatrice

     

    La petite Marguerite, de Paris, se mourait de tuberculose pulmonaire. « Elle guérira !, promet Don Bosco à sa mère en larmes. Récitez chaque jour un Pater, un Ave et un Gloria, puis un Salve Regina pour que Notre Dame Auxiliatrice vous exauce. Priez ainsi jusqu'au 15 août..» « Dans deux mois et demi, mon Père !, se lamente la maman ; quand je pense que vous pourriez, tout simplement, prendre ma fille par la main et qu'elle serait guérie... » Don Bosco devient alors sévère : « Faites ce que je vous dis ! », ordonne-t-il.

    La maladie continue son cours : les crachements de sang augmentent, la fièvre ne laisse aucune trêve ; l'enfant n'est plus qu'un squelette... Comme c'est dur de croire dans ces conditions ! Mais la maman tient bon : elle prie, elle espère. Le 15 août, elle s'habille pour aller à la messe. Un cri l'appelle auprès de Marguerite : « Maman ! Maman ! Je suis guérie ! »

    Et de fait, la malade est rayonnante, ses joues sont rosées, son regard sans fièvre ! Elle s'habille immédiatement, part à la messe avec sa mère... Elle est même si bien guérie, que son histoire finit comme les contes de fées de jadis : « Elle se maria, fut heureuse et eut beaucoup d'enfants... »

     

    La Magnifique Aventure de M.Pélissier - p. 133

     

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    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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