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  • 10 novembre – Espagne, Madrid : Notre-Dame de l’Almudena
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    Bernard Gagnon, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons. Statue de la Vierge et l'Enfant dans la Cathédrale de l'Almudena de Madrid, Espagne.
    La Vierge de l’Almudena est la patronne de Madrid

    Le nom Almudena a une étymologie arabe (de 711 à 1492, l’Espagne conquise par les Arabes était sous leur domination). La première étymologie à laquelle on pense est : « al-mudayna », diminutif de Medine, ville d’Arabie saoudite. Il y aurait une autre étymologie à partir de « almudith », dépôt de blé, ou « Almud », mesure (de blé).

    Il faut noter que l'appellation ancienne avant la conquête musulmane était « Marie la grande » (Santa Maria la Mayor).

    Il existe plusieurs traditions à propos de l’origine de ce sanctuaire. La plus connue rapporte que la statue de la vierge de l’Almudena fut cachée dans une muraille en l'an 712, au tout début de la conquête musulmane. Au début de la reconquête (la reconquista), en l'an 1085, le roi Alfonso VI de León fait rechercher la statue. Quelques pierres de la muraille s'effondrent, et font découvrir la statue avec deux cierges encore allumés, malgré les siècles écoulés.

    Une autre tradition fait intervenir une apparition mariale au héros castillan Rodrigo Díaz de Vivar, appelé « Le Cid ».

    On rapporte aussi que la statue fut sculptée par Nicodème, celui qui venait rencontrer Jésus à la nuit, qu’elle fut peinte par saint Luc, et apportée par saint Jacques... Mais cela est difficile à confirmer : le manuscrit qui le rapporte date de 1640 ! Quoi qu’il en soit, la statue actuelle est datée des environs de l'an 1500, et attribuée à Diego Copín de Holanda, sculpteur de l’époque.

    La Vierge de l'Almudena est la patronne de Madrid depuis 1623, ce qui fut confirmé en 1646. Elle est célébrée le 9 novembre en Espagne. En 1885, le pape Léon XIII décida par une bulle la création d'un diocèse à Madrid. Quelques décennies plus tard, on entreprit de construire une cathédrale, siège de l'évêque. C'est ainsi que fut construite la cathédrale Santa María La Real de La Almudena.

    Elle fut consacrée par le pape Jean-Paul II lors de son quatrième voyage en Espagne, le 15 juin 1993.

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     


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  • 9 novembre – Dédicace de la basilique du Latran
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    Marie intacte au milieu du bombardement de Namur
    À l’approche des cérémonies commémorant le 11 novembre 1918, jour de l’Armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale, un abonné à Une Minute avec Marie nous a rapporté cette information à propos d’un bombardement en 1914 : Le 18 mai 1919, l'évêque de Namur en Belgique francophone, monseigneur Thomas-Louis Heylen(1), écrivait ceci : « Le 23 août 1914, lors du bombardement de Namur (Belgique), un obus avait éclaté sur le toit de l’église Saint-Nicolas située dans le centre-ville. Les planches de la voûte s’étaient détachées et étaient tombées au pied de la statue de la Sainte Vierge placée au milieu de l’église. La statue n’avait pas été endommagée tandis que, tout autour, c’était un monceau de débris et le peuple était venu prier constamment devant la statue. Aujourd’hui, le soleil s’est changé en action de grâce et la statue a été portée processionnellement au trône qu’elle occupait avant la guerre. » La statue de Marie miraculeusement protégée (comme le montre la photo d'époque) est toujours aujourd'hui vénérée dans l'église Saint-Nicolas sous le vocable de Notre-Dame Auxiliatrice. Elle a été revêtue d'une toute nouvelle robe le jour de l'Assomption le 15 août dernier.  

    Pierre Dujardin

    (1) Mgr Thomas-Louis Heylen, né en 1856 à Kasterlee, province d'Anvers, (Belgique) et décédé en 1941 à Namur (Belgique), était un chanoine prémontré qui fut évêque de Namur de 1899 à 1941.

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 8 novembre – France : Notre-Dame de l'Étang (1531) – Bienheureux Jean Duns Scot
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    Emeltet, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. Tableau représentant le rosaire remis à saint Dominique accompagné d'un chien portant une torche, un lys à ses pieds. Les mystères du rosaire entourent le tableau. Pas de signature ni de date.
    Le rosaire lui a permis de ne pas devenir fou
    J’ai eu vent de cette histoire quand j’étais adolescent, bien avant que je devienne catholique : Un jeune soldat américain jeté sans ménagement dans une prison étouffante en pleine jungle avait l’air malade… Il gisait sur le sol sale, à demi-conscient. Il était régulièrement frappé, d’abord quotidiennement, puis plusieurs fois par jour, parfois toutes les heures, semaines après semaines. Et pourtant… Cloué au sol par des douleurs atroces, pris de délires fiévreux, il avait tracé un dessin par terre d’un doigt tremblant, dans un moment de lucidité. Dix points disposés approximativement en cercle, et au centre, une croix. Le Rosaire est ce qui lui a permis de ne pas devenir fou en ces temps d’une incompréhensible dureté. Prononcer ces mots de l’ange Gabriel et d’Elisabeth à Marie, Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes ; prier le Notre Père et le Gloire au Père, contempler les mystères joyeux, douloureux et glorieux, tout cela lui a permis de faire pénétrer Dieu d’une manière éclatante dans cette cellule désespérément sombre. Car le rosaire, comme l’a compris si clairement ce soldat, n’est pas un simple enchaînement de phrases que l’on récite les unes à la suite des autres ou encore un ennuyeux étalage des événements de la vie du Christ. Non, au contraire, c’est plutôt une immersion profondément mystique en Dieu. C’est ce qui permet d’échapper au maintenant qui paraît si difficile pour entrer dans une éternité aimante. Juste après ma conversion au catholicisme, je pensais que le rosaire n’était qu’une prière de dévotion belle et profonde. Je m’étais dit qu’il faudrait que je le prie de temps en temps. C’est le témoignage poignant de ce soldat qui m’a fait comprendre que c’était beaucoup plus que cela. Le rosaire, c’est une rencontre incomparable avec le Christ qui est à même de transcender les réalités les plus dures.  

    Tod Worner, Américain, marié, père de famille, médecin, un catholique converti.

    Adapté de : www.aleteia.org

     

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 6 novembre – France : Notre-Dame de Valfleury
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    ©notredamedevalfleury.fr. Pèlerinage à Notre-Dame de Valfleury.
    Depuis onze siècles, Notre-Dame de Valfleury accueille toujours de nombreux pèlerinages
    Du temps de Charlemagne, vers l’an 800, au temps de Noël, une statue de la Vierge Marie fut découverte dans un genêt fleuri, au hameau de « Soucieu », situé à l’extrémité des Monts du Lyonnais, devenu depuis « Valfleury » (Loire, France). Une chapelle y fut aussitôt construite, qui devint lieu de pèlerinages. Des moines bénédictins vinrent desservir le sanctuaire, semble-t-il en l’an 1052. Ce sont eux qui donnèrent au lieu ce beau nom de « Valfleury », en souvenir de la découverte en cette vallée de la statue de Marie. Hélas, au XVIe siècle, avec les guerres de religion et le désastreux système de la commende, le prieuré périclita et dut, en 1687, pour se relever, être confié aux Lazaristes, congrégation instituée au XVIle siècle par saint Vincent de Paul, désireux d’évangéliser et de secourir les plus pauvres. Les pèlerinages, qui n’avaient pas cessé, prirent alors un nouvel et grand essor, en même temps qu’un couvent était construit. Après une interruption due à la tourmente de la Révolution, le culte put reprendre, ainsi que les pèlerinages. Le renouveau spirituel fut intense. Notre-Dame de Valfleury fut couronnée en 1860 par le pape Pie IX ; M. Nicolle, alors supérieur des Lazaristes, institua également en 1862 l’œuvre de la Sainte Agonie, archiconfrérie qui fut à l’origine d’une nouvelle Communauté religieuse, celle des sœurs de la Sainte Agonie, ayant pour but de se dévouer aux soins des malades. Cette communauté est à présent connue sous le nom de Sœurs de Gethsémani. Le pèlerinage de l’Assomption y reste le plus important, mais d’autres pèlerinages y sont organisés tout au long de l’année.

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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  • 5 novembre – Allemagne : Sedes Sapientiae de Cologne (1280)
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    Les sept paroles de Marie rapportées par l’Évangile
    Peut-on concevoir, parmi les simples hommes, quelqu’un de meilleur que celle-là, qui mérita de devenir la Mère de Dieu, qui pendant neuf mois a abrité Dieu lui-même dans son Cœur et dans ses entrailles ? Quel trésor est meilleur que cet amour divin lui-même, dont le Cœur de la Vierge était l’ardente fournaise  ? De même que d’un vase plein d’un vin souverain et excellent ne peut sortir que du très bon vin ; ou comme d’une fournaise très ardente ne peut sortir qu’un feu brûlant ; ainsi, de la Mère du Christ n’a pu sortir qu’une parole d’amour et de zèle souverains et souverainement divins. C’est le fait d’une maîtresse et d’une dame sage que de proférer des paroles peu nombreuses, mais solides et pleines de sens. Ainsi, nous trouvons dans l’Évangile, à sept reprises, sept paroles seulement, d’une sagesse et d’une force étonnantes, prononcées par la très bénie Mère du Christ  : il est ainsi montré mystiquement qu’elle fut pleine de la grâce septiforme. Avec l'Ange, elle n’a prononcé que deux paroles. Avec Élisabeth, deux encore. Avec son Fils, deux également, la première fois au Temple, la seconde fois aux Noces. Avec les serviteurs des noces, une seule parole. Et dans tous les cas, elle a fort peu parlé. Mais elle s’est dilatée davantage dans la louange de Dieu et dans l’action de grâces, lorsqu’elle a dit : « Mon âme magnifie le Seigneur… » Là, ce n’est pas avec l’homme, mais avec Dieu qu’elle a parlé. Ces sept paroles, elles les a prononcées selon les sept progrès et actions de l’amour, en observant une progression et un ordre admirable : ce sont là comme sept flammes de son Cœur embrasé.  

    Sermon de saint Bernardin de Sienne 

    d'après www.riposte-catholique.fr

     

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     


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